Cormac McCarthy reste l'un des écrivains les plus secrets d'Amerique. Reclus du côté de la frontière mexicaine, tournant les dos aux micros et aux caméras e creuse son sillon en solitaire, claquemuré derrière les murailles d'une ouvre magistrale, tourmentée, hantée par la violence aveugle d'une époque maudite dont le diable semble orchestrer le destin.
(...)
Les deux pénitents de McCarthy sont inoubliables. Il ne leur reste qu'une seule issue: marcher vers la mer. Où les rivages sot fouettés par le sinistre ressac de la damnation. Mais où un pére peut encore serrer son fils contre son coeur. Et où un écrivain peut encore répandre quelques mots sur la grève, comme on vide un chargeur, pour que résonne "l'ultime musique terrestre".
Celle de McCarthy, lyrique, dépouillé, tragique, est un très grand moment de littérature.
André Clavel, Lire (Fev. 2008)
2 comentários:
"A cinza movia-se sobre o asfalto e os dedos flácidos dos fios cegos que pendiam dos postes eléctricos enegrecidos soltavam queixumes ténues sob as rajadas de vento. (...) Como o grande pêndulo suspenso da sua cúpula a traçar durante o longo dis os movimentos do universo de que talvez possamos dizer que nada sabe, e, todavia, não pode deixar de saber"
A Estrada
Afinal, o cinema compensa. Compensa e bem procura. Segundo notíca muito recente (Lire, Março, 2008) "John Hillcoat mettra em scène deux des survivants de l'apocalYpse: un père et son jeune fils. Charlize Theron ey Viggo Mortensen feront partie du générique"
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